Dans cet épisode 17 de Parlons Impact "Plongée avec les gardiens des océans", Nicolas Bernard revient sur les actualités environnementales et sociales des dernières semaines.
Au programme : la fin des paillettes en Europe, le prix du sucre explose suite aux aléas climatique en Asie et zoom sur des communes qui expérimentent la tarification au poids pour inciter les citoyens à réduire leurs déchets.
Ensuite, Robin, expert carbone chez R3, nous expose une étude sur le Miscantus, une matière première prometteuse pour se chauffer !
Puis, Nicolas viendra nous parler d’un dispositif incitatif à la mise en place du covoiturage et de l’encadrement lié aux passoires énergétiques.
Enfin, nous terminerons ce podcast avec une interview de Pauline Bricault, chargée de projet chez BLOOM, qui viendra nous parler de leur action en cours portant sur la pêche du thon.
Bonne écoute !
Comment tendre vers une pêche durable dans la grande distribution ?
2024, l'année de la Mer ? Emmanuel Macron l'a annoncé comme telle ! Pour préparer la United Nation Ocean Conference 2025, la France va accueillir des diplomates du monde entier pour parler des océans et leur gestion. En cette année charnière, BLOOM poursuit ses actions de sauvegarde de la biodiveristé marine. Forte des ses victoires en 2016 avec l'interdiction de la pêche en eaux profondes puis en 2019 avec l'interdiction de la pêche électrique, BLOOM lance une nouvelle campagne dans le secteur privé.
Comment se comporte la grande distribution dans l'approvisionnement durable du thon ? Il existe aujourd'hui le label MSC reconnu comme le "témoins" d'une pêche durable qui certifie 83% d'engin industriel. Pour autant, cela signifie que vous avez 80% de chance d'acheter un produit issue d'une pêche à grande échelle. Une pratique avec des impacts écologiques très importants.
Ainsi, BLOOM a interrogé 36 enseignes du secteur de la distribution alimentaire. Parmi elles, seule Marks & Spencer a des pratiques compatibles avec la pêche durable du thon. Plus concrètement cette marque distributeur s'attache à :
- uniquement vendre des produits thoniers à leur marque, avec un cahier des charges maitrisé
- pêcher à la ligne, une méthode plus douce et générant peu de prises accessoires
- puiser dans des espèces non surexploitées
Trois pratiques essentielles pour répondre aux enjeux environnementaux actuels. En effet, la grande majorité des pêches industrielles utilisent des méthodes destructrices. Par exemple, le "dispositif de concentration de poissons" est un outil d’intensification des pêches permettant de remonter 40 et 100 tonnes de poissons en une seule opération de pêche. BLOOM se bat pour que la grande distribution n'accepte pas ce genre de pratique dans leur cahier des charges. Mais l'association se heurte à la non volonté de ces acteurs c'est pourquoi elle démultiplie ses efforts pour faire valoir une pêche durable.
Pour soutenir BLOOM et suivre les actions en cours, vous pouvez signer leurs pétitions !
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